HISTOIRES À DORMIR DEBOUT
Trouble du sommeil qui intrigue, le somnambulisme se caractérise par des déambulations dans un état d’inconscience, durant la phase de sommeil lent profond. Ce sont les enfants qui développent le plus ce trouble, près de 20% selon certaines études, alors que cela se réduit à 1% chez l’adulte. En effet, à partir d’un certain âge, il n’y a plus besoin de chercher une excuse pour aller manger la dernière pâtisserie du dîner, durant une petite faim nocturne.
Bien que les spécialistes parlent de sécurité, c’est surtout pour avoir des histoires à raconter qu’il ne faut pas réveiller un somnambule. Pour le prouver, en voici une petite sélection, des plus drôles aux plus étranges.
LE SOMNARTISTE
Lee Hadwin, un gallois-australien de 40 ans, peint dans son sommeil depuis l’âge de 4 ans. Bien qu’il admette lui-même n’avoir aucun talent en étant conscient, il se révèle être un artiste atypique lors de ses phases de somnambulisme : il prend tout ce qui lui vient sous la main pour peindre et s’attaque aux murs comme aux meubles. Pour éviter de redécorer sa maison toutes les nuits, il s’endort maintenant avec des papiers et de la peinture.
55.8580, par Lee Hadwin en 1991
LA SEXAMBULE
En 2004, une jeune femme australienne se fait guérir d’un trouble assez particulier. Pendant plusieurs mois, durant son sommeil, elle s’aventure dans les rues à la recherche de compagnons d’un soir. Son copain, intrigué de retrouver des préservatifs dans son appartement et de la trouver la nuit avec d’autres hommes, s’inquiète. On découvre alors qu’elle souffre de sexomnie : un type de somnambulisme rare qui consiste à avoir des pulsions sexuelles tout en étant endormi, allant de la masturbation à la simulation de l’acte.
LE SOMNAMNUDISTE
Ian Armstrong est loin d’être le voisin parfait : une nuit, sa femme est réveillée par un bruit dehors. Ne voyant pas son mari dans son lit, elle regarde par la fenêtre. Elle le voit, complètement nu, en train de tondre la pelouse. Même lui n’y croit pas quand sa femme lui raconte le lendemain matin.
LE SOMNANLIGNAC
Le chef cuisinier de 55 ans, Robert Wood, lui aussi s’occupe des corvées la nuit. Il se lève 4 à 5 fois par semaine pour cuisiner, tout en étant endormi. Certes, sa femme s’inquiète pour lui et a peur qu’il se blesse ou déclenche un incendie, mais c’est surtout hyper sympa de se lever avec un brunch puisque il prépare des omelettes et des frites. Et cela permet de prendre de l’avance sur les commandes de la journée !
Nous espérons que si vous aussi êtes somnambule, vous êtes plutôt du genre à vous débarrasser de vos corvées qu’à ramener des inconnus dans votre lit conjugal.
Nous serions très curieux d’entendre de nouvelles histoires si vous en avez à votre actif ou sur vos proches !